Aricle Ils prennent du temps pour eux
Martine et Jean-Marc Bentz, éleveurs laitiers en Ille-et-Vilaine, pratiquent plusieurs activités pour se sentir bien, et aller à la rencontre des autres.
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Sérénité, bien-être, calme… Ces mots reviennent à la bouche de Martine et Jean-Marc Bentz, éleveurs laitiers à Dourdain (Ille-et-Vilaine), quand ils évoquent les nombreux loisirs auxquels ils s’adonnent. Martine, cinquante-six ans, pratique depuis huit ans le tai-chi-chuan. Elle cherchait une activité pour se détendre, pour mieux affronter les périodes de stress. « La vie et le travail nous éparpillent. Cette gymnastique douce chinoise m’aide à me recentrer, à me ressourcer et retrouver de l’énergie », assure-t-elle. Chaque matin, l’agricultrice réalise les étirements avant de commencer à travailler. Le soir aussi, cette discipline lui permet de s’apaiser.
Mais, cette activité ne lui suffisait pas. Martine s’est aussi mise à la peinture, au retour d’un voyage au Québec, où l’une de ses deux filles étudiait. Le déclic a eu lieu lors de la visite d’une galerie outre-Atlantique. « J’aurais aimé acheter un tableau, mais son prix était exorbitant », raconte-t-elle. Qu’à cela ne tienne, elle débute les cours d’acrylique au pinceau, puis passe au couteau sur toile : « J’aime peindre, c’est beau, c’est reposant. » Mais ce n’est pas tout ! Passionnée de chant, Martine participe à la chorale de sa paroisse et accompagne, à l’occasion, à la guitare. Et elle trouve encore le temps de jardiner pour produire ses légumes et de monter à cheval !
Source d’enrichissement
De son côté, Jean-Marc arrive aussi à « se vider la tête ». Il s’est remis au vélo à soixante ans, afin de rester en forme physique. L’an dernier, il s’est inscrit au yoga du rire dans une commune voisine. « J’ai découvert le concept lors de la fête du lait bio, raconte-t-il. C’est mon défouloir. » Plutôt réservé et introverti, l’éleveur aime cet exercice, qui lui permet de « se lâcher ».
Le secret du couple pour tout concilier : l’emploi d’une personne à plein temps depuis leur conversion en agriculture biologique en 1999. La création d’une activité de vente directe de viande en 2014 a permis de conforter ce poste. La salariée trait le lundi soir, quand Jean-Marc est au yoga du rire et le mardi soir, quand Martine peint. Elle remplace aussi cette dernière le jeudi matin pendant le tai-chi. « Son planning est calé sur nos activités, dont nous ne pourrions plus nous passer », affirment les éleveurs. Tous ces moments sont l’occasion de rencontrer du monde, des personnes exerçant dans des secteurs très différents. « Cela nous change les idées, soulignent-ils. C’est une source d’enrichissement. »
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